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     Judy Gouin grew up in Ottawa and Kingston. Her father was posted twice by the Canadian Air Force to London, England – Judy was born there the first time and trained at the Chelsea School of Art the second time. Judy had always known she wanted to be an artist since eleven years old. Judy Gouin initially was mainly a printmaker / photographer. The TAG collection has two photographic silk screen pints with intense details of moss, earth and stone (Blue Boulders, and White Stick). She did most of her work at the Open Studio in Toronto. Then in the 1980’s she stopped her art career for a few years to become the Ontario Arts Council Officer for Film, Photography and Video. With this income, Judy was able to decide where she wished to live and chose Temagami. Here she continued making art, but after what she says was a period of long hard thought, she discovered she wanted to return to painting. Judy has had numerous solo exhibitions, particularly at Joan Ferneyhough Gallery, Agnes Etherington and Temiskaming Art Gallery (for the Art Gallery of Ontario Artists With Their Work Program in 1985). As well as TAG, her work is in public collections including the National Gallery of Canada, the Canadian Museum of Contemporary Photography and the Ontario Art Gallery. She also has works in numerous private and corporate collections. Judy lectures on art, writes, and teaches. She combines this with administrative and consultancy work.    

     

     Being an artist in northern Ontario.  I chose to live here, because I fell in love with it as a child.  These pieces were made in Toronto when I was an urban artist in the daylight and wannabe-northern artist under cover of night.  I was well aware of what I was leaving behind…I was walking away from the mainstream…to what is widely considered to be a backwater…To me, however, the real challenges of contemporary cultural expression are here, in the conflicting visions of permanent residents and summer cottagers, of resource industries and ecologists, …of those whose identity is deeply rooted in our country’s past and those who inhabit a virtual global community of relentless consumers, of French-speaking Catholics and everyone else, of First Nations and everyone else.  This is my country.  I belong here.

     Judy Gouin a grandi à Ottawa et à Kingston. Par deux fois, son père a été assigné à Londres par les Forces armées canadiennes : Judy est née lors du premier séjour et, au cours du second, elle a fréquenté la Chelsea School of Art. Depuis l’âge de onze ans, Judy sait qu’elle sera artiste. Au début de sa carrière, elle s’est concentrée d’abord sur la gravure et la photographie. La collection de la GAT possède deux sérigraphies photographiques de mousse, de terre et de roche intensément détaillées. Presque toute son œuvre d’alors s’est faite à l’Open Studio de Toronto. Puis, au cours des années 1980, elle fait une halte de quelques années dans sa carrière artistique pour devenir fonctionnaire au Conseil des arts de l’Ontario dans la section des films, photographies et vidéos. Elle arrivera à économiser suffisamment pour aller habiter un lieu à son goût, qui sera Temagami. Elle s’est alors remise à créer, mais après une période qu’elle décrit comme d’introspection intensive, elle s’est redécouvert du goût pour la peinture. Judy a eu plusieurs expositions en solo, particulièrement à la Joan Ferneyhough Gallery et les galeries Agnes Etherington et du Témiskaming (dans le cadre du programme Artistes et leurs œuvres de 1985 de la Galerie d’art de l’Ontario). En plus de la collection de la GAT, ses œuvres se retrouvent dans les collections de la Galerie nationale du Canada, le Musée canadien de photographie contemporaine et la Galerie d’art de l’Ontario. Elles figurent également dans de nombreuses collections privées ou d’entreprises. En plus d’écrire et d’enseigner, Judy donne des conférences sur les arts, à quoi s’ajoute du travail d’administration et d’expertise-conseil. 

 

     Être artiste dans le nord de l’Ontario. J’ai choisi de vivre ici parce que j’en suis tombée amoureuse dès mon enfance. Ces pièces ont été produites à Toronto alors que j’étais artiste urbaine au grand jour mais, sous le couvert de la nuit, une artiste hantée par le nord. J’avais pleinement conscience de ce que je laissais derrière moi… je m’éloignais résolument du courant contemporain… pour m’enfoncer dans ce que l’on tient pour un trou perdu. Mais, à mon avis, les vrais défis de l’expression culturelle contemporaine se trouvent ici, dans les visions conflictuelles entre les habitants locaux et les estivants, entre les industries et les écologistes… entre ceux et celles dont l’identité est profondément enracinée dans le passé national et ces autres qui habitent une communauté virtuelle globale de consommateurs impitoyables, entre les catholiques francophones et tous les autres, entre les premières nations et toutes les autres. C’est ici mon pays, celui auquel j’appartiens.

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